"Cette évaluation de l'écosystème de l'information documente comment l'information autour de la pandémie de la COVID-19 est produite au Mali ainsi que les pratiques informationnelles des Populations Déplacées internes (PDI) dans les régions de Bamako, Ségou, Sikasso, Mopti et Tombouctou. Elle s'appuie sur des entretiens approfondis et des discussions de groupe avec des membres de la communauté des Populations Déplacées Internes (PDI) vivant dans des camps de déplacés, des organisations humanitaires, des responsables étatiques et des professionnels de l'information ainsi que sur les données quantitatives d’une enquête menée à Bamako et Ségou. Il existe une multitude de médias avec des profils différents. Parmi eux, nous pouvons retenir les télévisions et les radios (publiques, privées, communautaires et confessionnelles), les médias numériques (le web, les médias sociaux), et la presse écrite (journaux quotidiens, publications périodiques) ainsi que les organismes professionnels liés à la diffusion de l'information. La pénétration des médias sociaux peut varier d’une région à une autre. Les populations des villes accèdent aussi plus facilement aux médias sociaux à cause de la limitation géographique de certains fournisseurs. Malgré cette apparente saturation de l'environnement médiatique, l’Enquête Démographique et de Santé (EDS 2018) démontre que 39% de femmes et 31% des hommes de la population malienne en général ne sont exposés à aucun média comme source d'information." (Résumé sommaire)