"Des actions urgentes doivent être menées par la communauté internationale des journalistes pour diminuer l’ampleur de la crise à laquelle les journalistes de la région sont confrontés. La FIJ, en coopération avec d’autres agences non-gouvernementales et intergouvernementales, devrait met
...
tre ce qui suit à exécution le plus rapidement possible :
1. Établir un Bureau pour la sécurité fournissant aux journalistes palestiniens du matériel et des possibilités de formation afin de diminuer les dangers auxquels le personnel des médias travaillant dans la région est confronté.
2. Fournir de l’aide humanitaire aux journalistes et au personnel des médias victimes de la violence en leur attribuant des ressources spécifiques en provenance du Fonds international pour la sécurité des journalistes.
3. Protester vigoureusement et mener campagne contre les tentatives de négation du statut professionnel des journalistes palestiniens et contre le retrait de la carte du GPO.Parallèlement, la FIJ doit insuffler une vigueur renouvelée au travail qu’elle accomplit en faveur de ses membres, tant en Israël qu’en Palestine. Les conditions auxquelles les journalistes palestiniens sont confrontés sont particulièrement difficiles et exigent une attention renforcée. La nature du journalisme dans la région a au-delà de la dimension politique de ses débuts. Aujourd’hui, les freelances et le personnel des médias du secteur privé représentent une part importante de la communauté palestinienne des journalistes et il faut faire davantage pour prendre pleinement leurs intérêts en compte. Par conséquent, la FIJ devrait :
4. Renforcer les efforts consentis par le Syndicat palestinien des journalistes pour améliorer son niveau de représentation et son action syndicale effective pour la défense des droits sociaux des journalistes dans les territoires palestiniens.
5. Soutenir des séminaires et des activités visant à encourager la solidarité professionnelle. Ce travail devrait être centré sur l’amélioration des conditions sociales et sur l’augmentation du nombre de membres du Syndicat par le biais, si cela s’avère nécessaire, d’une révision des statuts du Syndicat.
6. Prendre note du projet du Syndicat de créer un centre de journalisme à Ramallah, ouvert aux journalistes locaux et internationaux, et faire ce qui est en son pouvoir pour soutenir cette initiative.
7. Essayer le plus rapidement possible d’obtenir que la Fédération nationale des journalistes israéliens (NFIJ) s’engage à défendre, dans la région, les journalistes victimes de violence ou de violation de la liberté de la presse, quelle que soit leur nationalité [...] (Recommandations)
more